On parle de nous...

LE QUOTIDIEN AVRIL 2023


LE QUOTIDIEN OCTOBRE 2022 

CHEFFE REUNIONNAISE 

MAGASINE

NATIONAL REGAL ET FEMME ACTUELLE

JANVIER 2022

Magazine LE BON ZEST

Juillet 2021

L'OR péï à l'honneur 

Magasine National 

Cuisine Actuelle

Avril 2021

Le Quotidien 

    Février 2021

Le Journal de L'ile de La Réunion

Dimanche 7 juin 2020 (Fête des mamans)


Chronique gourmande Kaspro / Antenne Réunion 
18 mai 2020 (Pendant le confinement) 

La gastronomie pays contre le coronavirus #6: Anne-Laure Assoune du Restaurant Velli à Saint-André

Anne-Laure, 30 an, tient avec sa maman, le restaurant Velli à Champ-Borne Saint-André, 1-Vanille au Guide Kaspro 2020. Depuis le début de la crise, Anne-Laure fait face à la situation en multipliant les actions tout en prenant soin d'elle et de ses proches. 


Article de Thierry Kasprowitch (Pendant le confinement) 

Le Quotidien

Edition Spécial Saint-André Aout 2019 




Réunion première

Allons Bat Karé avec Isabelle Lallane Grondin à la découverte de La Réunion 
JT en direct 
Il a dit OUI 😉

A la découverte du Caviar 

Menu éphémère 
Caviar Perlita décliné en entrée, en plat et en déssert !!

Le Velli décroche une Vanille au Guide Kaspro 

Après la fleur de vanille en 2018, le Velli décroche une vanille au guide Kaspro. 

Gage de constance et de qualité 



La semaine du Foie gras 

Evénement national du 03 au 09 décembre 2018

Le Velli a représenté La Réunion
Le chef a mis à l'honneur notre foie gras maison en le déclinant en entrée, en plat et en même en dessert !!



REUNION PREMIERE AU VELLI

À L'honneur massalé cabri, civet zourite


Belle magazine Reunion


Mets&plaisirs

Critique KASPRO

EN DIRECT DANS LA KOLJAK SUR REUNION PREMIERE RADIO AVEC JACKY REVEL 

Fourchette en Argent

Avec Recommandation


Journal de l'Ile 12/03/2017

Critique gastronomique du JIR Alexandre Bégue

Le Velli : une belle table à l'ombre du Colosse

Le Colosse. Nous nous extasions sur ce magnifique temple, un des sites touristiques de Saint-André, mais notre objectif est juste à côté : le restaurant le Velli. 


Le Velli est donc au bord de la traversante de Champ-Borne, dans une case assez ordinaire de l'extérieur. L'intérieur est plus intéressant : une belle salle climatisée d'une trentaine de couverts ouvre à l'arrière sur une sorte de cour intérieure bordée d'une terrasse, ou d'autres tables sont dressées. C'est propre et net, et même assez chic. Chic aussi est le jeune serveur qui nous dépose la carte, après l'accueil souriant d'une jeune femme. L'uniforme est de rigueur ici, dirait-on. La carte est riche, sans être pléthorique. 

Le cabri-massalé, sans os, voudrait jouer les discrets qu'il ne le pourrait pas. Son humage révèle un tempérament corsé de fond de sauce épaisse où la poudre de massalé a délibérément été chauffée au fond de la marmite afin d'extirper et de magnifier ses saveurs. La sauce emballe d'ailleurs totalement la belle viande tendre et gustativement enjouée du cabri, à qui le caloupilé fait une cour assidue. Tout cela est fort proche de la perfection, d'autant qu'une main avisée en cuisine a eu l'excellente initiative de déposer deux petites branches de cotomili, presque timidement, comme une garniture. Garniture ? Elles sont vite mise à contribution ! Les bouchées n'en sont que plus délicieuses, avec cette fragrance de la coriandre verte qui nous émoustille les sinus.

Le rougail zandouille, pour sa part, est ode à la cochonnaille. C'est une andouille constituée principalement de tripes, visiblement, toute appareillée dans sa robe rouge foncée, et qui décharge son odeur musquée, avec des attaques vinaigrées, comme les dessous de bras d'Ernestine par des chaleurs comme aujourd'hui, après une semaine de macération. Une andouille catholique en somme. Non réformée et bonne pour le service. Tout à fait ce qu'on attend d'elle. En bouche, aucune déception. Ses effluves poivrées sont enivrantes. Le sel est un peu bavard, comme un titi parisien, mais reste tout de même toléré. Déplorons juste quelques morceaux d'estomac caoutchouteux, par-ci par là, qui nous obligent à les chiquer comme de la vieille semelle, et l'on y prend étrangement du plaisir, tant cette andouille est magnifique. Tout de même, une cuisson supplémentaire aurait été bienvenue pour ces morceaux-là.

Là-dessus un rougail étrange, avec du piment vert, des oignons et du vinaigre et du sel (un peu beaucoup, de sel), mixés. C'est la recette transmise des cuisines à notre demande, vu que la chose est très intéressante, et accompagne favorablement l'andouille. Que le diable nous patafiole si le chef ne nous a pas enfumé, car il nous semble bien y déceler le goût acidulé typique d'un citron, voire d'une margoze

Nous terminons par une tarte de papaye façon tatin. Celle-ci est divine. Voilà de la belle confiture de papaye éclatante, un peu collante et résistante sous la molaire comme on les aime, et qui diffuse son jus à chaque coup de dent, avec l'assistance beurrée d'une pâte très fine et la fraîcheur d'une glace à la vanille toute belle, au parfum prononcé. Un bonheur de dessert.

Mets&plaisirs

Numéro Spécial Femmes